Basilisk
Titre original : Basilisk Kôga Ninpô-chô (2005)
genre : aventure, combat § arts martiaux, fantastique § mythe
Studio Gonzo licence Déclic image
auteurs
histoire : Futaro Yamada
dessin : Masaki Segawa
Synopsis :
Pendant l'ère d'Edo, le shogun Tokugawa Ieyasu après avoir consulté le prêtre Nankôbô Tenkaï décide que celui de ses deux fils qui lui succédera, sera désigné par l'issue de la confrontation de deux clans ninja légendaires : les Kôga et les Iga. Ces deux clans ennemis depuis 400 ans entretiennent un pacte de non-agression depuis quelques générations décrété par l'ancêtre de Hattori Hanzo. Ce dernier autorise les deux clans à reprendre le conflit qui les oppose sous la pression du shogun : chacun des clans devra désigner 10 maîtres ninja qui s'affronteront à mort sous les couleurs des fils Tokugawa. Le survivant donnera le pouvoir à celui des héritiers qu'il représente ! Jusque là, c'est simple, mais là où ça se complique c'est qu'en marge de tous ces tumultes politico-guerriers, les descendants des familles Koga et Iga, Koga Gennosuke et Iga Oboro, sont amoureux et tels des Roméo et Juliette, ils se voient en cachette...
On a là un animé des plus esthétiques, avec un design très poussé. En plus les personnages ont de vrais personnalités et psychologies ambivalentes. Il y a des combats violents et hyper réalistes fluide et d'une précision quasi réelle. L'intrigue en elle même est simple. On peut avoir peur et se dire « pff encore un Roméo et Juliette adapté à la sauce niponne ». Rien de tout ça. Il n'y a ni bon, ni méchant. Chacun tient ce rôle et s'entretue sans concession dans un Japon féodal. Chaque personnage est différent mais n'a qu'un but : détruire le camp adverse sans réellement savoir pourquoi (du moins au départ). La haine est perceptible à chaque instant tout comme l'est l'amour des deux tourtereaux. Mais même eux semble abandonner espoir pour combattre. Comme il est dit à la fin de l'opening :
« que ceux qui s'aiment se préparent à mourir »
A savoir ce manga d'abord décliné en animé a été ensuite adapté pour le cinéma sous le nom de Shinobi.