The spirit (2008)

sortie : le 31 décembre 2008
genre : action, thriller

Film de Franck Miller

d'après le comic book éponyme de Will Eisner

avec Gabriel Macht, Samuel L. Jackson et Scarlett Johansson

Synopsis :

Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d'entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City. Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d'immortalité, il s'apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l'aimer ou le tuer... Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l'a vu naître... deux fois.

Plus d'infos sur ce film

J'avais adoré Sin City (2005) et ce film comme le précédent ont un traitement similaire, style BD, filmé sur écran vert .... Je me suis dit je vais aimer. Pourtant ... Même si les rouages de la BD américaine des années 40 (comics) sont là avec le découpage de l'image, le super héros, le ton noir, je n'ai pas accroché. Je ne saurai dire pourquoi. C'est un tout, mais ce n'est pas le traitement de l'histoire puisque je le rappelle j'avais adoré Sin City. On a là un super héros plus centré sur lui même et la relation que les autres ont avec lui que vers les autres. Peut être cela vient il de l'histoire de base, je ne connais pas le comics de Will Eisner, mais je me dis que si son personnage à réussit à grandir dans le coeur vieillissant de ses fans c'est qu'il le méritait. Le super héros dessiné ici par Miller ne le mérite pas. Peut être est ce l'absence de Robert Rodriguez dans cet opus que Miller a voulu concocter tout seul, mais la violence est ultraprésente et sans rien pour équilibrer. Les méchants paraissent idiots, les dialogues sont d'un humour plus qu'enfantin, les longueurs nous ennuient, les répétitions voir les contradictions nous assoment, je n'ai rien trouvé d'intéressant si ce n'est ce fameux jeu de couleurs : le noir et blanc ultra présent seulement entaché de couleurs vives ici ou là pour les faire ressortir.